EMILIE EST BÉNÉVOLE AU PÔLE HOSPITALITÉS : "LE TOUR DE BRETAGNE ? UNE GRANDE FAMILLE !"

Depuis 9 ans, Emilie Carissan s’engage sur le Tour de Bretagne en tant que bénévole au pôle Hospitalités. Son histoire avec le Tour, son affection – récente – pour le monde du vélo en passant par son attachement à la grande famille du Tour de Bretagne, Emilie raconte son Tour de Bretagne vu de l’intérieur. 

Comment a débuté ton histoire avec le Tour de Bretagne ?

En 2014, ma sœur, qui a ce moment-là gérait le pôle Hospitalités, m’a demandé si je souhaitais devenir hôtesse. Cette année-là avait été plutôt compliquée pour moi : je venais de vivre une inondation qui avait ruiné mon commerce et qui m’avait empêchée de travailler pendant plusieurs semaines. Malgré la fermeture que cela engendrait pour mon commerce, j’ai tout de suite dit oui ! Et cette première expérience fut un rayon de soleil, et une pause bénéfique pour moi, dans cette année de galère !

Pourquoi s’engager en tant que bénévole ? Qu’est-ce qui t’anime sur le Tour ?

C’est assez contradictoire, mais très égoïstement mon engagement sur le Tour, c’est tout d’abord pour le plaisir de retrouver cette formidable équipe tous les ans ! Je trouve cela tellement incroyable, c’est un monde à part. Je me sens privilégiée d’avoir pu intégrer l’équipe du Tour de Bretagne. Ce qui m’anime réellement sur le Tour de Bretagne, c’est cette capacité à créer l’événement, ce Village Départ éphémère qui se monte parfois au milieu de nulle part et qui disparaît juste après le départ de l’épreuve, et il en va de même pour la ligne d’arrivée. Cela me fascine !

Quelles sont tes missions principales sur l’épreuve ?

Mon rôle est d’accueillir les invités du Tour de Bretagne sur le Village Départ et sur le podium invités à l’arrivée. Je m’assure avec les autres hôtesses de leur prise en charge, de leur arrivée sur l’épreuve jusqu’à leur départ le soir.

Si tu devais raconter une journée type ?

L’équipe hospitalités compte souvent parmi les premiers levés à l’hôtel. Evidemment, petit déjeuner obligatoire : une longue journée nous attend ! Après un passage par la boulangerie du village pour récupérer viennoiseries, toast et sandwichs, nous rejoignons l’équipe de départ sur le village. Eux travaillent depuis plusieurs heures déjà. La mission du pôle hospitalités est d’installer le décor ainsi que le buffet de l’espace VIP où seront reçus nos invités, et où ils pourront se restaurer.


Puis, il est déjà l’heure d’accueillir nos premiers invités. Sous la tente accueil, je les reçois et leur présente leur chauffeur, répond à leurs questions éventuelles. Je retourne ensuite dans l’espace VIP pour aider les hôtesses à servir le buffet, c’est l’heure des bulles ! Ensuite le départ est donné, nous rangeons tout vitesse grand V avant de filer à l’arrivée et de rejoindre le podium VIP. Il est l’heure de préparer les espaces pour être fin prêts à accueillir l’épreuve et ses invités en fin d’étape. Après l’arrivée, la fin de journée se profile, et c’est l’heure du débriefing dans la voiture en rejoignant notre hôtel du jour et profiter d’une soirée bien méritée avec l’ensemble des équipes.

Quel est ton rapport au cyclisme ?

Je vais être honnête : avant le Tour de Bretagne, je n’étais pas vraiment une acharnée. À l’heure actuelle, et avec les connaissances que j’ai pu acquérir, les coureurs que j’ai vu passer sur le Tour de Bretagne, puis devenir de grands noms, je m’intéresse davantage au cyclisme. C’est un monde que j’ai découvert, et que j’ai appris à aimer avec le temps.


As-tu un coureur préféré ?

Le blaireau, bien évidemment ! Bernard Hinault est la figure locale de ma région de naissance. C’est une personne que j’ai la chance de pouvoir côtoyer quotidiennement sur le Tour de Bretagne, qui a un palmarès incroyable et qui a fait rêver bon nombre de mes proches, comment ne pas l’admirer ?


Quel métier exerces-tu ? Comment conjugues-tu cela avec ton travail de bénévole ?

Je suis esthéticienne. J’ai mon entreprise depuis bientôt 11 ans et je ferme donc tous les ans à cette même date. Mes clientes le savent, et c’est un sujet de discussion qui revient souvent. Désormais, j’ai même beaucoup de cyclistes qui sont clients et qui savent que je suis bénévole sur le Tour de Bretagne.


Si tu devais garder un seul souvenir du Tour de Bretagne, quel serait-il ?

Le dernier jour de mon premier Tour de Bretagne ! Et les larmes qui vont avec, ce moment où l’on réalise tout ce qu’on a vécu pendant cette semaine incroyable. C’est aussi le moment où j’ai compris que j’avais intégré cette grande famille .

« Le dernier jour de mon premier Tour de Bretagne, […] c’est le moment où j’ai compris que j’avais intégré cette grande famille »