Depuis 2009, Jean-Michel Brugalay est une figure incontournable du Tour de Bretagne. D’abord bénévole en voiture balai, il a gravi les échelons pour devenir responsable du Village Départ, un poste clé qui demande organisation et rigueur. À la tête d’une équipe soudée, il veille chaque jour à ce que tout soit prêt pour accueillir coureurs, équipes et partenaires dans les meilleures conditions. Passionné de cyclisme et profondément attaché aux valeurs du bénévolat, il incarne à merveille l’esprit du Tour : engagement, convivialité et excellence. Découvrez son parcours et les coulisses de son rôle essentiel.
Comment a débuté ton engagement sur le Tour de Bretagne ?
J’ai intégré le Tour de Bretagne en 2009 pour remplacer Michel, un bénévole du village départ qui s’était blessé. Ma première mission a consisté à assurer le défléchage de la course et à être en voiture balai. Cette première expérience m’a immédiatement plongé dans l’organisation et m’a donné envie de poursuivre l’aventure.
Quelles sont tes missions en tant que responsable de la zone de départ ?
Aujourd’hui, je coordonne une équipe formidable en qui j’ai une totale confiance. Ensemble, nous installons et démontons le Village Départ et nous nous assurons que tous les espaces nécessaires à l’organisation de l’étape soient prêts : parking des véhicules de course, zones hors course, espaces VIP, accueil des équipes… Rien n’est laissé au hasard, tout est préparé en amont pour garantir le bon déroulement. J’ai également la charge de trouver des terrains de poses pour notre hélicoptère tout au long de la semaine.
Quels sont les plus grands défis logistiques que tu rencontres lors de l’installation du départ ?
Le principal défi est de tout installer dans les délais impartis. Le Village Départ doit être opérationnel aux heures d’ouverture prévues, mais il doit aussi être accueillant pour le public et nos invités. Il ne s’agit pas seulement de logistique, nous devons également soigner l’image que nous laissons dans chaque ville étape. Nous bénéficions du soutien de la Région Bretagne, des départements, des collectivités locales et de nos partenaires privés : il est primordial de leur offrir un événement bien organisé et attrayant.
Pourquoi as-tu choisi de t’investir en tant que bénévole ?
Après ma première expérience en 2009, le Tour de Bretagne m’a fait confiance et m’a reconduit dans mes fonctions. J’ai toujours aimé le sport et un ami m’a fait découvrir le vélo à 22 ans. Bien que je pensais être trop âgé pour la compétition, j’ai gardé un attachement fort à cette discipline. Être bénévole sur le Tour me permet d’apporter ma petite pierre à l’édifice du cyclisme, un sport exigeant mais incroyablement bénéfique pour le mental.
Le bénévolat est, selon moi, fondamental dans notre société. Il permet de sortir du cadre professionnel, de s’évader et de rencontrer des personnes de tous horizons. C’est une richesse humaine inestimable, une des clés du vivre-ensemble. Le Tour de Bretagne est une belle occasion de concilier ma passion pour le sport et l’événementiel. De plus, jamais je n’aurai imaginé côtoyer de grands noms du vélo comme Bernard Hinault, Stephen Roche ou encore Julian Alaphilippe.
Quel est ton souvenir le plus marquant depuis ton intégration dans l’organisation ?
Le passage de relais avec André Fouquet, mon prédécesseur en qualité de responsable de la zone de départ, reste un moment fort. Je ne pensais pas évoluer à ce poste, et ce passage de flambeau a été une véritable reconnaissance. Il m’a beaucoup appris et je garde une grande admiration pour mes prédécesseurs et les anciens du Tour.
Comment décrirais-tu l’ambiance et la camaraderie entre les bénévoles du Tour de Bretagne ?
C’est une véritable famille ! Tout le monde est sur un pied d’égalité, ce qui favorise une ambiance conviviale et bienveillante. Au fil des années, on crée des liens avec son équipe et les autres bénévoles. C’est un réel plaisir de se retrouver chaque jour avec un sourire, une poignée de main et parfois quelques bises. Le Tour de Bretagne, c’est aussi cette aventure humaine qui se renouvelle chaque année.
Y a-t-il une anecdote amusante ou un moment de stress particulier dont tu te souviens ?
Il y en a beaucoup, mais l’une des plus mémorables remonte à ma première édition. Avec André Fouquet, nous étions en charge du défléchage. À un carrefour où le Tour passait deux fois à un jour d’intervalle, nous nous sommes trompés et avons retiré toutes les flèches de l’étape du lendemain sur environ 40 kms ! Sur le moment, c’était la panique totale, nous avons dû tout remettre en place en urgence, œuvrant jusqu’à 1h du matin. Aujourd’hui, j’en rigole, mais cette expérience m’a appris que l’on tire toujours des leçons de ses erreurs.
Si tu devais convaincre quelqu’un de rejoindre l’équipe de bénévoles, que lui dirais-tu ?
En quelques mots : ouverture d’esprit, engagement, rigueur, don de soi, humour, courtoisie et respect des autres. Si ces valeurs te parlent, alors rejoins-nous, tu vivras une aventure humaine et sportive unique !
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