« À Ouest-France on aime le sport et bien évidemment le cyclisme »
Ouest-France est un partenaire historique du Tour de Bretagne. Qu’est-ce qui rend cette course si spéciale à vos yeux ?
Incontestablement, son histoire. Cette course est née le 1er mai 1967 sous le nom de « Ruban granitier breton ». D’emblée, ses créateurs ont affirmé le sens de cette grande course cycliste. Elle est celle d’un pays, celui du granit, fier de ses métiers, de ses traditions, de son terroir. Le premier parcours reliait le Hinglé à Louvigné-du-Désert. Du massif granitique du Hinglé, on a tiré la pierre utilisée pour construire le viaduc de Dinan. Tout autour de Louvigné du Désert, les carrières ont produit des pavés et des bordures pour bien des communes françaises. Cette course a aussi été créée pour rappeler combien le travail et l’économie de la pierre sont importants dans l’histoire de la Bretagne.
En tant que media régional, quel rôle joue Ouest-France dans la couverture et la promotion du cyclisme en Bretagne ?
A Ouest-France on aime le sport et bien évidemment le cyclisme. Depuis que le journal existe, la rédaction a raconté au jour le jour les grandes heures d’un sport tellement populaire en Bretagne. Ouest-France partage cette passion avec ses lecteurs. C’est un sport difficile, très exigeant, fascinant et qui mérite d’être soutenu. C’est aussi le rôle d’un média comme le nôtre !
Comment le Tour de Bretagne s’inscrit-il dans votre stratégie éditoriale pour valoriser le sport et les événements régionaux ?
C’est un événement incontournable et très attendu qui parle de sport mais de bien d’autres choses aussi. Il porte l’image de la région, la diversité de ses paysages et de ses territoires. Il témoigne aussi du dynamisme de la vie associative, de la formidable énergie des bénévoles, de l’attachement des gens à leur commune et de leur fierté quand elle accueille cette course prestigieuse. Ouest-France se doit de témoigner de tout cela.
Selon-vous, comment a évolué l’intérêt du public pour le cyclisme ces dernières années ?
Le public s’est rajeuni et l’intérêt pour le cyclisme de ne dément pas. On le constate avec nos audiences et la fidélisation de nos lecteurs et de nos lectrices. Il suffit de voir chaque année la foule se presser sur les routes du Tour de Bretagne. Le Tour de France va revenir à l’Ouest en 2025 et l’on sait que ce sera la folie sur le bord des routes. Le sport cycliste a de beaux jours devant lui !
Y a-t-il un moment d’une édition passée du Tour de Bretagne qui vous a particulièrement marqué ?
Peut-être la victoire de Julian Alaphilippe, à Fougères, en 2013. Cette victoire l’a révélé au grand public et depuis il est devenu l’un des meilleurs coureurs du monde, l’unique double champion du monde français (2020 et 2021). Le Tour de Bretagne permet à des jeunes talents de se mettre en évidence en début de carrière sur une épreuve test. C’est la grande force de cette épreuve.
A titre personnel, suivez-vous le cyclisme en dehors du Tour de Bretagne ? Avez-vous un coureur favori ?
Je suis le cyclisme depuis toujours ! Et si je dois citer un nom, il est difficile pour moi de ne pas citer Bernard Hinault. J’ai beaucoup de considération pour le champion qu’il a été, pour son engagement et sa détermination. Et pour son palmarès ! Mais je suis aussi toujours admiratif devant son attention aux gens, sa proximité et sa disponibilité pour le public. Il est évidemment souvent sollicité pour un autographe ou un selfie. Il est toujours très respectueux et c’est cela aussi qui le rend si populaire. C’est un sacré bonhomme, qui doit inspirer beaucoup des jeunes qui se lancent dans le sport cycliste. La Bretagne peut être fière de lui !
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