Après avoir participé à de nombreuses reprises au Tour de Bretagne et l’avoir emporté chez toi, à Lannion, en 2022, tu t’engages en tant que bénévole. Pourquoi ce choix ? 
Le Tour de Bretagne, autrefois connu sous le nom de Ruban Granitier Breton, a toujours été la course de mes rêves. Durant mon enfance, je me rendais sur les arrivées de l’épreuve, près de chez moi. Je me souviens notamment de la victoire de Benoît Poilvet à Lannion, une source d’inspiration personnelle. Cette compétition a forgé en moi des souvenirs inoubliables. Cela m’a permis de faire des rencontres enrichissantes. Aujourd’hui, alors que je tourne la page de ma carrière sportive, je ressens le besoin de rendre au vélo ce qu’il m’a apporté. Mon engagement vise à perpétuer la ferveur du cyclisme breton. En tant que coureur, la satisfaction de participer à des courses près de chez moi était indéniable.

Est-ce que ton histoire avec le Tour de Bretagne t’as conduit à ce souhait de t’engager sur l’épreuve ?  
Absolument. Dans mon enfance, j’assistais aux arrivées avec mon père. Ensuite, j’ai consacré 14 ans de ma vie à courir après des résultats. Le Tour de Bretagne a bercé mon enfance et demeure parmi mes plus beaux souvenirs. Ainsi, il me semblait essentiel de préserver cet héritage en m’investissant activement.